Eglise de la Conversion de Saint Paul

Dépendance d'un abbaye disparue (située sur le territoire communal) et fondée en 1117, cette église rurale à nef unique conserve quelques vestiges romans dont son abside - aujourd'hui totalement englobée dans un chevet plat - dont on perçoit encore une baie en plein cintre.
Dans les années 90, l’édifice a fait l’objet d’une campagne de restauration qui a permis de dégager, sur la voûte en cul-de-four, une peinture murale de la fin du XVIIe siècle dans un style proche de celui du peintre dauphinois François Chambon connu pour avoir œuvré au prieuré de Chirens (1684-1686). Elle représente Saint-Paul, patron de la paroisse, flanqué de quatre anges dans des nuées avec en-dessus Dieu le Père bénissant et tenant le globe, et une série de pots à feu au-dessous. Elle conserve encore un décor peint fin XIXe sur les mur de la nef, et un mobilier religieux de qualité.
La nef conserve également un décor peint au pochoir daté de 1921 et signées C. Villot, décorateur à Grenoble. L'église conserve également sa tribune d'origine et un mobilier religieux du XIXe siècle de qualité.
Un tronçon de colonne, employé comme borne milliaire, sert enfin de support au bénitier - d'origine médiévale - de l’église ; son inscription très lacunaire signifie « A l’empereur César Flavius Valerius Constantin, Pieux, Heureux, Auguste ». Ce milliaire proviendrait des ruines de l’abbaye de Notre Dame de Bonnecombe. Il devait être situé au bord de la voie romaine de Grenoble à Vienne, sans doute vers Izeaux.
L'édifice a obtenu le label "Patrimoine en Isère", récompensant la qualité patrimoniale d'un édifice d'intérêt départemental.

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