Exposition De la guerre à l’espérance, les mémoriaux de Gilioli

Au lendemain de la Libération, en 1944 et 1945, dans toute la France, les autorités ont le souci de créer des lieux de souvenir afin de fixer à jamais la mémoire des événements qu’hommes et femmes venaient de vivre.
Émile Gilioli est l’un des premiers sculpteurs à proposer en Dauphiné des projets de monuments commémoratifs artistiquement originaux dès la fin de la Seconde Guerre mondiale en 1944-1945, « pour rendre hommage à ceux qui ont combattu, qui ont souffert pour qu’on soit libre », selon ses propres termes. Après sa démobilisation de l’armée suite à l’armistice de 1940, l’artiste s’installe à Grenoble avec son épouse, puis à Saint-Martin-de-la-Cluze dans le Trièves, dont elle est originaire. Il entame
alors son cheminement vers la sculpture contemporaine qui le rendra célèbre.

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